Les logiciels informatiques métiers sont ils HUMAN°-compatible ?

Je reviens d’un nouveau séminaire sur le thème des RPS, que j’ai animé à LYON, pour un établissement de soins. Hier soir, j’ai visionné comme des millions de français HUMAN de Arthus-Bertrand. Quel rapport me direz vous ?

Cette animation de deux jours m’a apporté des éléments de réflexions qui se sont révélés en regardant ce documentaire. Tous les formateurs sont d’accord, autant on donne de l’information, autant on en reçoit. Encore faut il un déclic pour que le paradigme émerge.

Que nous disent ces « humains » dans leurs propos? L’amour, la Haine, l’Espoir, la Famille, mais surtout le temps qui passe. Cette histoire que l’on nous donne quand on est enfant, que l’on porte à l’âge adulte, et que l’on doit transmettre aux plus jeunes au moment de s’en aller. Si je devais retenir une seule chose de ce documentaire, c’est que tous parlaient du temps qu’il faut consacrer à son épanouissement personnel, et aux Autres, à ceux qui nous accompagnent dans le travail comme dans nos vies privées.

Que me disent les cadres qui « subissent » mes formations RPS? Parmi les plaintes que j’entends souvent en séminaire lors des moments de libre parole que j’offre, il y a « le temps qui va trop vite », dans le contexte des nouvelles techniques de communication (NTC). NTC qui ne sont plus si nouvelles (Facebook 2004-twitter 2006). Tous les salariés se plaignent des mails incessants, et du Smartphone qui bipe à chaque SMS… Ce qui a été « le fin du fin » de la reconnaissance professionnelle  (j’ai ou je n’ai pas d’ordinateur, de boîte mail; j’ai ou je n’ai pas de Smartphone) se transforme en objet de torture. Quel paradoxe.

A y regarder de plus prêt, c’est surtout des logiciels métiers que les salariés se plaignent. En particulier,  de l’instabilité de l’interface de leur logiciel métier. Voilà une piste de réflexion pour les années à venir, les formulaires administratifs, les dossiers papiers sont restés immuables de nombreuses années, les logiciels métiers au prétexte de nouveauté modifient leur interface, à l’imitation des applications de Smartphone (nouveau logo de GOOGLE°, nouvelle couleur, nouveau bouton….). hors l’outil de travail a besoin de stabilité, comme la pelle et la pioche sont les mêmes depuis la nuit des temps dans les métiers du bâtiment.

Je gage que si demain, les outils logiciels métiers, ou les NTC, stabilisent leurs interfaces, les salariés arrêteront de s’en plaindre. Ils ne perdront plus de temps à s’adapter sans cesse à des modifications qui ne font plaisir qu’à ceux qui les font, ou à ceux qui les vendent.

Le cerveau Humain a besoin de stabilité, d’habitudes, pour avoir le temps de se consacrer à la créativité, à la relation, à l’innovation…. à l’occuper à perdre son temps à s’adapter à de nouveaux clicks, on le condamne à l’épuisement.

KATE MIDDLETON ACCOUCHE SOUS HYPNOSE

S’il fallait une preuve, la voilà ! Voici près de 10 ans que je crois dans l’hynose Ericksonienne, autant dans mon cabinet privé de coaching, qu’au sein de l’entreprise. Si Kate MIDDLETON a choisi l’hypnose pour un accouchement sans douleur, c’est bien parce que l’hypnose a fait ses preuves. La maïeutique chère à SOCRATE, dont on dit qu’elle fonde la philosophie et donc la psychologie occidentale trouve ici une occasion formidable d’illustration. Faut-il accoucher en douleur ou sans douleur. L’hypnose choisit son camp, vous pouvez accoucher vos idées sans douleur. Dans l’entreprise il s’agit bien de se servir de l’hypnose pour faire passer des messages, encaisser des informations, autant que de permettre l’éclosion des moments de créativité. L’hypnose favorise l’éclosion des ressources cérébrales  insoupçonnées par le néophyte. Comptez sur vous, et apprenez à créer des instants privilégier pour favoriser ses moments d’éclosion.

La PNL (Programmation Neurolinguistique) s’est très largement inspirée des techniques Hypnotiques, et tant mieux d’ailleurs car cela popularise ces mécanismes.

Comptez sur moi pour vous expliquer comment cela marche !

Lutte contre les RPS ou démarche vers le bien être au travail ?

C’est la question clé du manager.

Suis-je un manager qui tente de répondre à une obligation légale ou suis-je un anticipateur qui transforme une obligation légale en promotion du bien être au travail?

Tous les chercheurs sont d’accord pour dire que le travail est une valeur importante au cœur des Hommes, et une source d’épanouissement. Au gré des années passées au service des salariés, je n’ai rencontré personne qui détestait son travail, au contraire. La plupart des salariés, même dans la difficulté, continuait de raconter à la maison le soir, ou aux amis, les anecdotes du « boulot ».

Il est admis également qu’un salarié « bien dans son travail » sera un élément moteur du collectif de travail, et sûrement plus efficace dans l’accomplissement des tâches qui lui sont confiées.

Il est donc nécessaire d’investir dans une « matière première essentielle » au développement de l’entreprise : « le bien être au travail ».

L’avenir des Risques psychosociaux ? Le bien être au travail

Le législateur et les partenaires sociaux ont une fois de plus en France pris le problème à l’envers. La logique du travail comme générateur de malheur s’est imposée. Comme corolaire, la loi prévoit la réparation des malheurs du travail, les sanctions des coupables… Les notions pourtant anciennes de prévention aurait été meilleures à considérer. Que dire si la loi, avait cadré l’installation du bien être au travail.

C’est une chance, pour les entrepreneurs, les managers ambitieux, de retourner le gant. Transformer des obligations, des sanctions, en chance pour l’entreprise. Il faut oser le bien être au travail. cette notion ne s’imposera pas du top management vers la « base », mais bien après une discussion entre les étages. L’entreprise peut être vue comme un ensemble d’individus, ou bien comme un collectif

Revue de presse Hypnose

Cette semaine c’est le nouvel Observateur qui fait un papier sur l’hypnose. il est illustré par Jean Marc Benhaeim et François Roustang, qui ont été et sont toujours mes formateurs et mes superviseurs.

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En les remerciant de la transmission de leur savoir.

Personnalité fixe ?

Lors des séminaires que j’organise, je suis toujours surpris de constater le problème de positionnement de personnalité de certains managers. Paralysés par la crainte d’en faire trop ou pas assez, ils fixent une image d’eux mêmes, une attitude et n’en déroge pas.

Cela peut convenir à une équipe fixe de collaborateurs, qui va alors s’installer dans une routine relationnelle. Cela ne pourra pas conduire à l’innovation. De plus si une nouveau collègue de travail rejoint l’équipe, ce grain de sable peut tout faire sombrer.

la phrase d’Epictète que je cite souvent  » si je fais aujourd’hui la même chose qu’hier, il m’arrivera aujourd’hui la même chose qu’hier », trouve ici tout son éclat. La routine peut tuer même une bonne  ambiance de travail. Comme la routine tue l’amour dans le couple.

Le manager doit s’habituer à changer. Changer c’est se donner une chance de faire mieux. Quitte d’ailleurs à revenir en arrière si les effets attendus ne sont pas à la hauteur des espérances…

J’ai travaillé, il y a quelques jours dans une entreprise, en atelier,  le » bonjour » du matin en arrivant auprès de ses collègues. Prendre le risque par exemple de poser une question ouverte comme « bonjour, ça va dans le travail? » est capital. La question HABITUELLE FERMEE, du « bonjour ça va », ne peut pas permettre au collaborateur de s’exprimer. Alors que questionnez sur le travail, et vous constaterez que les réponses fusent: TESTEZ LE !

En conclusion il faut retenir que la fixité est pathologique. En psychologie, la rigidité de la personnalité est souvent un signe de dysfonctionnement. On a le droit un jour d’être euphorique parce que l’on reçu une bonne nouvelle, on a le droit le lendemain d’être plus déprimé car on en a reçu une moins bonne. Rester dans la déprime ou dans l’euphorie en permanence quelques soient les nouvelles reçues, est un signe de lutte, est un masque dur à tenir; il peut aussi fatiguer l’entourage pro ou perso.